11/10/2021

Suite aux plaintes de certains habitants, quant à l’entretien de nos trois cimetières municipaux, il nous semblait opportun de vous rappeler quelques faits et de lancer un appel à la mobilisation. Car si l’entretien des concessions incombe pour partie à la mairie, il incombe aussi aux familles d’entretenir leurs sépultures … « J’aimerai que l’on arrête de penser que nous négligeons nos cimetières » s’indigne Marc Sanchez. Pour le maire, « ces critiques sont bien souvent injustifiées. Nous faisons en sorte «  poursuit-il « de maintenir une ville et des cimetières propres ».
Nous avions anticipé voici quelques années maintenant, l’obligation faite à toutes les mairies en optant pour la démarche « Zéro Phyto ». Nous avons ainsi banni les produits phytosanitaires pour l’entretien des surfaces à traiter (cimetières, aires de jeux, trottoirs…). Une démarche environnementale que vous aviez été nombreux à plébisciter. Progressivement, la végétation reprend ses droits, notamment dans nos cimetières, aidée en cela par une météo propice (pluie, soleil, pluie). Nos services œuvrent chaque jour sur l’espace public, et sont secondés dans nos cimetières par les agents de l’association CASTA (centre d’accompagnement social aux techniques agropastorales) et de l’ESAT. Mais seuls, nous ne pouvons résoudre tous les problèmes !
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Aujourd’hui se pose la question de l‘entretien des concessions. Selon le règlement des cimetières mis en place par les municipalités, « le concessionnaire doit conserver la concession en bon état de propreté et d'entretien ». Cela suppose la maintenance des tombes en état de propreté qui doivent régulièrement être nettoyées. La municipalité veille également à la solidité de la sépulture. Il revient donc aux concessionnaires ou à leurs familles de régulièrement faire le point sur l'état du monument funéraire. Ce point ne doit pas être négligé ; en vertu de l'article L2223-17 du code général des collectivités territoriales, une concession abandonnée peut être reprise par la mairie après constat officiel de l'abandon et au terme d'une démarche administrative. Quand nous nous promenons dans nos cimetières (Cambière, Bensa et une partie à Dreuilhe), force est de constater l’abandon de certaines concessions. Nous en appelons donc à la mémoire que nous devons à ceux qui nous ont précédés ;  au civisme de ces familles qui laissent dans un état de désolation leurs tombes. Si nous devions constater des altérations qui mettent en péril la santé et la sécurité des usagers, nous devrions en avertir les concessionnaires afin qu'ils procèdent aux réparations. Si ces derniers n'obtempéraient pas, la municipalité pourrait, après un délai, entreprendre des poursuites judiciaires. S’il y a danger pour la sécurité publique, elle peut également décider des travaux à effectuer, leur financement restant à la charge des concessionnaires.

 

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