Tristesse et désarroi après la disparition brutale de Louis Monié

Tristesse et désarroi après la disparition brutale de Louis Monié
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C’est avec sidération et une vive émotion que ses amis ont appris le décès soudain de Louis Monié au matin du dimanche 15 novembre 2020. Unanimement respecté et apprécié,  Louis a porté haut les couleurs jaunes et noires et a connu les grandes heures du Stade Lavelanétien Rugby. Joueur, dirigeant, bénévole il s’est, toute sa vie impliquée pour son club, pour sa ville, rappelle son ami Marc Sanchez. Des propos relayés par le Stade : « Louis a été un personnage majeur du rugby ariégeois et Lavelanétien, joueur, international, éducateur, entraineur, dirigeant, référent et « papa » du Stade Lavelanétien. Icône et artisan du renouveau du club dans les années 60/80 ; il s'était, ces derniers mois encore, investi dans l'organisation du centenaire du club. »

Mais Louis Moniè, c’était aussi l’amour pour sa ville, pour ce pays d’Olmes qui l’a vu naître et grandir, lui qui était né un 31 janvier 1943 à Bélesta. À l’âge de 17 ans, il commencera sa carrière, à l’accueil de l’Hôtel de Ville alors situé dans ce qui est aujourd’hui la Médiathèque (espace culturel Mady de la Giraudière) avec son ami Guy Eychenne (dirigeant du Stade) et sous la mandature de Fernand Delmas. Durant toute sa carrière, il n’aura de cesse de se former et de gravir les échelons. Le 1er mars 1974, il est muté à Mirepoix comme secrétaire général ; là il jouera dans le club Mirapicien, entrainant André Carbonnel et Marc Sanchez dans son sillage. Quelques années plus tard, en janvier 1978, il est nommé rédacteur faisant fonction de secrétaire général de mairie à Lavelanet. Louis connaitra les mandatures de Messieurs Delmas, Miquel, Caux et Marty. Il prendra sa retraite en 1999. Les techniciens qui l’ont connu et ont travaillé sous ses ordres soulignent son extrême droiture. « Tout ce qui concernait la mairie passait par lui. Il gérait tout ; il voyait tout. Les délibérations étaient faites sur papier pelure et ensuite il les donnait à la frappe. »

Dans la vie de tous les jours, Louis Moniè était un homme au grand cœur. Il aidait et mettait ses compétences au service de tous ceux qui en avaient besoin. Tous se souviennent d’un homme prévenant, soucieux des autres. Membre des boules lyonnaises, il aimait se retrouver avec ses amis, ceux de la Lyonnaise ou du Stade avec qui il déjeunait les dimanches d’avant-match ou lors d’autres rencontres amicales.

À sa famille, ses amis et proches, nous adressons nos plus sincères condoléances.