27/01/2020
Le centre de santé « Ambroise Croizat » inauguré
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« Émanation d’une volonté politique » selon les mots de Marc Sanchez Maire, le centre de santé public porte désormais le nom « Ambroise Croizat » Ministre du Travail de 1945 à 1947, qui a considéré que le droit à la Santé, à l’accès aux soins, à la protection sociale devait passer au-dessus. Et la Sécurité Sociale fut créée... Un nom symbolique pour Yves Paubert référent du projet glissant : « nous avions un besoin immense de ce centre de santé et les politiques ont répondu avec responsabilité et fierté à ce besoin. »
Selon Marie Piqué «le modèle libéral dans les territoires ruraux est à bout de souffle »
Ce projet est né d’un constat, constat qui n’est pas propre à Lavelanet : la désertification médicale et la pénurie de médecins en Pays d’Olmes. Il s’est concrétisé dans un laps detemps particulièrement court. Moins d’un an, a, en effet, été nécessaire aux élus du Sautel, de Lavelanet, Laroque d’Olmes, l’Aiguillon, Fougax-et-Barrineuf et aux techniciens, pour passer de l’idée à la concrétisation. Marie Piqué Vice-présidente de la Région en charge des solidarités, des services publics, de la vie associative et du logement, soulignant : « les centres de santé sont, dans de nombreux territoires, de véritables remparts contre les inégalités de santé : simplification du Tiers payant, financement des actions de prévention, renforcement de la pratique d’équipe. Il en existe aujourd’hui 2 000 en France, un seul en Ariège, celui de Lavelanet. Je remercie particulièrement Marc Sanchez, Richard Moretto, les élus et médecins qui se sont joints à cette belle aventure. » Aujourd’hui, le centre de santé « Ambroise Croizat » emploie deux médecins Julia Nazart et Séverine Arson, ainsi qu’une secrétaire, Véronique Laffont. « Nous leur souhaitons la bienvenue au sein de nos équipes municipales et les assurons de notre entier soutien pour faire de Lavelanet et du Pays d’Olmes un pôle santé apprécié par tous » a indiqué le maire de Lavelanet notant : « nous avons bien conscience qu’un tel projet, qu’une telle initiative n’est pas de notre compétence, mais qu’elle est de notre responsabilité vis-à-vis de ceux qui nous font confiance, pour assurer un bien-être collectif. Il est question ici de l’humain que nous devons placer au centre de nos actions, comme nous le faisons pour toutes les actions conduites par notre municipalité. Nous n’oublions pas toutefois que d’autres disciplines médicales sont nécessaires à un complément de soins médicaux ». Richard Moretto concluant : «un an après le début de cette aventure, je tiens à remercier tous ceux qui nous ont accompagnés, et les 3 autres communes qui nous ont rejoints (Dreuilhe, Bélesta, Saint-Jean-d’Aigues-Vives). »