10/01/2025
Depuis le 1er janvier 2025, et la mise en place, par le SMECTOM, de la carte d’accès (badge) pour déposer les sacs poubelle dans les conteneurs collectifs, on assiste à une importante recrudescence des dépôts sauvages. Une situation que dénoncent une grande partie de la population et les élus.
« Une minorité commet ces actes répréhensibles ; des actes qui seront désormais verbalisés tels des délits », indique Marc Sanchez qui remercie « tous ceux qui respectent leur quartier, leur environnement. » Sur les fondements des articles du Code pénal, les personnes commettant ces délits peuvent écoper de 1.500€ d’amende et voir leur véhicule confisqué. La police municipale effectuera des rondes dans les quartiers, une campagne de communication va être mise en œuvre en ville, de même qu’une vidéosurveillance aléatoire et mobile.
Le maire de Lavelanet rappelant « ces actes de délinquance ont un coût pour notre ville, 160.000 euros par an. Tous les jours, des employés municipaux doivent quitter leur tâche pour ramasser ces poubelles. En moyenne, quinze camions par jour, et jusqu’à 21, sont remplis de déchets et autres objets récupérés, dont des jouets pour enfants… c’est une honte ! D’autant que nous versons 2,5 millions d’euros par an au SMECTOM pour la collecte. Cette situation est anormale, il est temps de mettre face à leurs responsabilités ces personnes qui mettent à mal notre travail. » Marc Sanchez soulignant que depuis des années, les élus « se battent pour rendre Lavelanet attractive, accueillante, pour une ville propre et fleurie. »
Une situation anormale, d’autant plus que la municipalité accompagne les personnes rencontrant des problèmes pour leurs ordures ou déchets verts. Ces problèmes sont remontés au SMECTOM et trouvent des solutions. La mairie rappelant que les containers sont vidés régulièrement par le SMECTOM qui ne collecte pas ce qui se trouve par terre. Le 1er édile de Lavelanet concluant : «si la situation ne revient pas à la normale avant le vote du budget, nous serons contraints d’augmenter les impôts. J’en appelle à la responsabilité de chacun, au bien vivre ensemble, au respect et à celui de nos personnels. »