04/02/2020
Venez découvrir l'exposition de Carmen Hay Kolodzey, une artiste iconoclaste
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Artiste peintre textile, Carmen Hay Kolodzey vit et travaille à Lavelanet depuis octobre 2012. Après plusieurs allers-retours à New York où la jeune femme était auparavant installée, Carmen a ouvert un atelier au 53 avenue Général de Gaulle. L’artiste expose à la médiathèque jusqu’au 2 mars.
Née en Allemagne, Carmen Hay Kolodzey suit des études « d’Art and Textile » à l’université d’Essen et à celle de Duisburg en Rhénanie. Elle enseigne dans plusieurs lycées, avant de s’installer, en 1990, dans la « grosse pomme », New York où « elle s’adonne à la création artistique ». Artiste peintre textile, Carmen a développé sa propre technique. Dans ses créations, elle réalise une fusion du textile et de la peinture. Elle « déconstruit, avant de reconstruire ». Dans ses œuvres, les fibres du tissu s’intègrent dans la peinture et la partie peinte correspond au motif du tissu d’origine. Ses créations sont surtout abstraites, mais elle réalise également des œuvres d’inspiration sociopolitique, comme celle sur l’industrie textile « où les travailleurs ont des conditions de travail inhumaines ». Après avoir exposé à Wyoming (États-Unis), Carmen Hay Kolodzey dirige maintenant l'Espace d'Art international, un lieu présentant des artistes américains et européens aux amateurs d'art en Ariège. En partenariat avec l'organisation artistique locale Avelan'Arts, elle organise depuis 5 ans maintenant des expositions qui font la promotion des œuvres d'artistes new-yorkais. En mai 2017, pour la première fois, elle a également organisé une exposition d'artistes basés en Ariège à l’East Meadow Library de New York. Carmen expose son travail à l'international et son travail se trouve dans des collections privées et publiques aux États-Unis, en France, en Angleterre et en Allemagne. Quand on lui demande pourquoi s’être installé à Lavelanet, Carmen Hay Kolodzey glisse : «Lavelanet a une histoire textile ; ensuite, il existe beaucoup de maisons avec un atelier situé à l’arrière. » Après « la fièvre de New York », des 25 années passées là-bas, Carmen et son mari avaient envie « d’une vie plus calme, plus proche de la nature. Et Lavelanet a un cinéma, autre passion » du couple.
« En plus de satisfaire un large public, cette artiste remarquable nous offre la possibilité de travailler grâce à cette exposition avec les thèmes prévus par les enseignants dans le cadre des accueils de classes à la médiathèque », conclut Patricia Pousse directrice de la médiathèque.
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