27/11/2025

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Native de Nantes, Sandrine Gadais a intégré début 2000 les sapeurs-pompiers volontaires du SDIS dans son département de Loire-Atlantique. Elle y sert quelques mois avant d’entrer dans l’armée de terre en septembre 2000. Au bout d’un an de formation, à l’âge de 22 ans, elle rejoint la Sécurité civile à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) et y œuvre durant une dizaine d’années. Elle fera plusieurs missions (sud de la France, Corse, Réunion, Nouvelle-Calédonie) et avoue « s’être donnée à fond ». Elle n’avait alors aucune responsabilité familiale et s’était spécialisée dans les feux de forêt. Elle est ensuite mutée à Marseille au Centre opérationnel de zone Sud comme officier de permanence. Là, elle s’occupe de sécurité économique, part en Suède avec les canadairs combattre des feux de forêt – « une super mission », est impliquée dans l’attentat de Trèbes, etc.  Pour Sandrine Gadais, la Sécurité civile « est une grande famille ».

En 2018, on la retrouve à Foix, « en Ariège, un département qu’elle ne connaissait pas », où elle est nommée au centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS) en tant que chef de centre. Sandrine Gadais continue de se former et passe en 2023 le concours d’officier qu’elle obtient. Lors de la mutation de Stéphane Lagors, elle postule et devient la première chef de centre féminin du centre de secours de Lavelanet. Habitant Mirepoix, Sandrine Gadais est sapeur-pompier volontaire dans la cité mirapicienne et y dirige, par intérim, le centre de secours. Un parcours professionnel hors du commun, pour une femme qui parle d’hélico bombardier d’eau tout naturellement. « Quand j’ai débuté voici 25 ans, je faisais partie du top 5 des femmes. Aujourd’hui, la féminisation de notre métier est plus importante », indique-t-elle.

45 sapeurs-pompiers constituent le centre de secours Lavelanétien ; 6 sont des professionnels, les autres des sapeurs-pompiers volontaires. Le centre compte 7 femmes. Le recrutement est toujours d’actualité, même si deux recrues doivent rejoindre les effectifs en janvier et potentiellement 4 en avril. Sandrine Gadais « se laisse le temps de découvrir les personnels et le centre et souhaite mettre à l’honneur les traditions, les anciens. Créer du lien autour de l’histoire de la caserne. » Bienvenue chez nous, lieutenant Gadais.