02/11/2023

Devoir de mémoire en ce 1er novembre 2023…

À Lavelanet, Marc Sanchez maire, élus de Lavelanet et du territoire, gendarmerie, sapeurs-pompiers, associations d'anciens combattants et porte-drapeaux, citoyens, se sont réunis autour du président et du vice-président du comité cantonal du Souvenir français Albéric Dhomps et Georges Delmas au carré militaire du cimetière de Bensa. Là, Alberic Dhomps a rappelé que le Souvenir français quête depuis les années 1890 à cette date du 1er novembre pour assurer l’entretien des sépultures et des monuments commémoratifs. Le président soulignant : « des tombes de combattants morts pour la France disparaissent chaque jour de nos cimetières communaux. Leur disparition est une faute mémorielle ».
Un devoir de mémoire auquel souscrit la municipalité de Lavelanet par l’entretien du carré militaire et des tombes. Voici peu, une nouvelle stèle a été érigée en l’honneur du soldat VICTOR MAY (1898 – 1944) mort dans le camp de Buchenwald. Encore merci au Coq Lavelanétien, Société Philharmonique et École de musique qui ont interprété les morceaux de circonstance.

Mise à l’honneur du soldat Victor May

Lors de la cérémonie commémorative du Souvenir français, Marc Sanchez maire et le Conseil municipal ont souhaité mettre à l’honneur le soldat Victor May. Né le 23.12.1898 à Lavelanet, Victor May est mort en déportation, le 12 mai 1944 dans le camp de Buchenwald, Allemagne. Il était âgé de 45 ans, 4 mois et 20 jours. Voici quelques mois, le Délégué Général du Souvenir français de la Haute Garonne a alerté Albéric Dhomps et Georges Delmas qu’une tombe o une simple ardoise indiquait le nom de Victor May était non entretenue dans un cimetière toulousain. Les recherches entreprises dans les archives municipales par Franck Farez adjoint en charge de la culture et du patrimoine ont permis de « remonter » les origines du soldat May. Sa famille originaire de Sainte Colombe sur l’Hers s’est installée à Lavelanet à la fin du 19e siècle pour travailler dans le textile. Aucune postérité n’est connue dans les registres de la Ville, la famille étant partie vivre à Toulouse. Albéric Dhomps et Georges Delmas auraient voulu en ce jour devant la famille ou des membres de cette dernière honorer la mémoire de Victor May. N’ayant trouvé personne, « notre devoir de mémoire nous imposait cette manifestation pour que Victor May ne tombe pas dans l’oubli » a conclu Albéric Dhomps.

 

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